Au total, 21 femmes victimes des Violences faites aux Femmes regroupées au sein d'une association nommé "TWIYUNGUNGANYE" ont bénéficiées des fonds pour le démarrage de leurs Activités Génératrices des Revenue (AGR).
Cet acte méritoire à voir les conditions dans lesquelles ces victimes vivent actuellement, a été posée mardi le 17/11/2015 dans la commune KAYOKWE par le Collectif des Associations et ONG Féminines du Burundi (CAFOB) dans le cadre du Projet de Lutte contre les Violences envers les Filles et les Femmes dans la région des Grands Lacs Africains (PLUVIF).
Financés pour un montant total de 3.029.000 Francs Burundais (équivalent à 1930.75$US), ces projets d’AGR étaient assez variés : Achat des régimes des bananes pour la vente en détails des fruits ainsi que pour la transformation et la vente de la bière à base de bananes, Commerce des grains de sorgho et éleusine, culture des choux et amarantes destinées à la vente, culture des pommes de terre pour la vente et enfin l’élevage de lapins.
Cela a été rendu possible grâce au financement dont CAFOB a bénéficié du Ministère des Affaires Etrangères, du Commerce et du Développement du Canada (MAECD) via le Centre d'Etude et de Coopération Internationale (CECI), en tant que membre de la COCAFEM/GL et dans le cadre du PLUVIF.
Selon Madame Cécile MUBINDI, Point focal du CAFOB/PLUVIF, ces Activités Génératrices de Revenus permettront à ces victimes de générer des revenus, de renforcer la sécurité alimentaire et d’améliorer les conditions de vie des bénéficiaires, de leurs familles et de leurs communautés.
Avant d'octroyer ces fonds à ces victimes, la Point focal PLUVIF s’est préalablement entretenu avec les victimes bénéficiaires et en a profité pour leur présenter les obstacles éventuels pendant la réalisation de leurs AGR et la manière dont elles peuvent les contourner. Elle a entre autre épinglé les défis liés au climat défavorable et la carence des semences sélectionnées pour les AGR à caractère agricole, le non remboursement des crédits et le manque des clients pour les projets à caractère commercial et ainsi que la mauvaise gestion de ces AGR.